Le Cap et la péninsule

Le Cap (Cape Town)

Appelée la cité-mère en raison de son rôle historique dans le développement de l' Afrique du Sud moderne, le cap s'étend au pied de l'envoûtante Table Mountain, avec son sommet drapé de nuages, ses flancs couverts de vignobles, sa flore unique, et ses plages dorées à ses pieds. la capitale modiale du desing 2014 s'est engagée dans la transformation de la ville et de la qualité de vie de ses habitants. Et de fait, des façades aux tons éclatants de Bo-Kaap aux cabines de bain de Muizenberg, en passant par les audaces du street art et les décors afro chic des innombrables guesthouses, la métropole est en passe de remporter son pari esthétique. Mais, par-dessus tout, c'est une cité multiculturelle où chaque habitant possède une histoire, parfaois déchirante, à raconter. Quand sonne l'heure du départ, bien des voyageur éprouvent une véritable nostalgie. ( Nous fûmes de ceux-là).

(Mes sources : guide Lonely Planet)

Company's garden

Ces jardins ombragés, propices à la détente, étaient à l'origine le potager de la VOC, au XIX siècle, le potager fut transformé en jardin d'agrément. On y admire des espèces botaniques du monde entier (frangipaniers, tulipiers du gabon, aloès,roses,....) Les écureuils furent importés d'Amérique du Nord par Cecil Rhodes, dont la statue trône au centre des jardins.

Un festival de couleurs : Bo-Kaap

Situé dans le City Bowl, son nom signifie « Au-dessus du Cap » en Afrikaans et se réfère à la situation du quartier, lequel s'étend sur les flancs de la montagne de Signal Hill. Bo-Kaap abrite une forte concentration de Cape Muslims (Musulmans du Cap), lesquels sont les descendants de populations originaires de l'actuelle Malaisie, d'Inde et d'Indonésie qui furent déportés par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales à partir du XVIIe siècle afin de servir de main-d'œuvre dans la colonie.

Bo-Kaap, garnison de soldats au XVIII ème siècle, est aujourd'hui l'un des quartiers les plus pittoresques de la métropole sud-africaine en raison de la persistance de nombreuses ruelles pavées, de maisons peintes de couleurs vives et de mosquées dont l'architecture rappelle celle de l'Asie du sud-est. Le musée de Bo-Kaap est aménagé dans une maison de style Cape Dutch datant de 1760 et dont l'une des particularités est d'avoir conservé son « Voorstoep », une terrasse située à l'avant de la maison. Le musée présente des objets et des photographies en rapport avec la vie des Cape Muslims durant le XIXe siècle.

Recyclage de canettes. Chris ta commande est prête elle devrait bientôt être livrée !

Dans un cadre magnifique : les jardins botaniques de Kirstenbosch

Leur situation et leur flore unique placent ces jardins botaniques, couvrant 36 ha, parmi les plus beaux du monde. la visite des jardins botaniques de Kirstenbosch nous a appris à reconnaître les plantes typiques de cette région du monde : les Protea, emblème de l' Afrique du Sud.

En savoir plus sur les jardins botaniques de Kirstenbosch

Ce jardin est situé sur le flanc oriental de la montagne de la Table (Table Mountain).  Fondé en 1913, occupe actuellement une superficie de 528 hectares :

  •     36 ha sur la partie la moins pentue de la zone, sont spécialement aménagés en jardin botanique.
  •     16 ha sont consacrés aux bâtiments administratifs, serres ou installations utilitaires diverses (restaurant, librairie, salles de réunions, etc.).
  •     478 ha qui couvrent les contreforts de la montagne, sont affectés à la forêt et à la végétation naturelle du fynbos. Ce terme désigne une forme de végétation régionale, composée de plantes buissonnantes adaptées aux sols pauvres et aux incendies périodiques, en particulier des proteacées, éricacées et restionacées.

Le jardin, dessiné avec beaucoup de soin, reflète à l’évidence un souci de recherche esthétique. Les masses végétales sont réparties harmonieusement, avec de larges espaces réservés aux pelouses. Ruisselets et pièces d’eau agrémentent le paysage. Le cheminement des visiteurs a été

Les premiers développements furent l’Amphithéâtre de cycas, le Dell au-dessous du bassin et une grande aire de pelouse. Beaucoup de roches et de terre ont été transportées pour créer un parterre d'aloès que Pearson avait désiré voir et qui devait être l'attrait le plus exceptionnel du jardin. Les aloès ont succombé à la rouille et à d'autres maladies. Pour offrir une disposition originale et à cause d’une topographie parfois difficile, beaucoup de travaux de construction ont été nécessaires. L'utilisation de la pierre locale de la montagne de la Table a été prédominante. Les rocailles, le pavage du sol ou encore les nombreux chemins en gravier illustrent le talent des personnes qui ont contribué de manière significative au développement et à l'histoire de Kirstenbosch. Durant les 50 premières années, le plus gros du travail a été fait manuellement - des chariots et des mules étaient le principal « matériel » dont disposaient les ouvriers. Dès 1970 le secteur du jardin développé par l’homme a graduellement augmenté jusqu'à atteindre approximativement 40 hectares. Les pelouses et les bordures ont remplacé les chemins pour permettre un entretien plus facile.

La mission et les objectifs du jardin ont évolué au fil du temps :

  • 1915 - Centre du Pr. Pearson pour la recherche, l’éducation et la conservation de notre végétation.
  • 1938 - Les objectifs du jardin étaient affichage, étude, économique scientifique, recherche et conservation.
  • 1955 - Les objectifs principaux étaient scientifiques et éducatifs - impliquer la collection, étude, affichage et conservation.
  • 1996 - Contribuer de manière significative à une meilleure qualité de vie pour tous les Africains du Sud, dans un environnement influencé par l’homme, en favorisant la conservation et      l'utilisation durable de notre flore indigène.
  • 1998 - Favoriser l'utilisation, la conservation, l'appréciation et le plaisir soutenables de la flore particulièrement riche de l'Afrique du Sud, pour le bénéfice de tout le monde.

Collections :

Le Jardin botanique de Kirstenbosch compte presque uniquement des plantes d’Afrique australe. Il se divise en deux principales zones : la zone cultivée qui comprend les différentes collections de plantes, et la zone naturelle, qui s’étale en partie sur les flancs de la montagne de la Table et se compose de forêts, vestige des anciennes forêts du Cap. La partie cultivée regroupe quelque 8 500 espèces de plantes qui ont pu s’adapter au climat local et à la nature du sol; la zone naturelle compte environ 900 espèces. La flore de la région du Cap est représentée en priorité. Elle est exceptionnellement riche. Occupant 4 % de la superficie de l’État, elle compte 8 500 espèces, soit 42,5 % du total des espèces du pays. On trouve aussi dans le jardin divers vieux arbres d’origine européenne ou exotique (chênes, camphriers,etc.) plantés par les anciens propriétaires de la zone. Le sol du parc a été formé par la décomposition des éboulements de roches granitiques ou de grès schisteux provenant de la montagne de la Table. Il est assez acide.

La zone cultivée se compose de plusieurs parties :

  • Le conservatoire avec au centre le baobab et à droite des aloe dichotoma
  • Le Conservatoire (the conservatory), est un fait une serre qui contient les plantes ne pouvant être cultivées à l’extérieur, principalement à cause du climat. Ces plantes viennent de différentes zones d’Afrique australe depuis les pics enneigés du Drakensberg jusqu’au brûlant désert du Namib. Il se divise en plusieurs parties :
  • La partie centrale de la serre est réservée aux plantes des zones désertiques et arides (Karoo, Namaqualand ou Namib) et compte toutes sortes de plantes xérophytes : aloès, euphorbes, pachypedium, crassula et autres succulentes. Au centre de cette partie siège un baobab.
  • Les plantes-cailloux : Cette partie est réservée comme son nom l’indique aux lithops et plantes apparentées, ainsi qu’à quelques autres plantes succulentes.
  • Eastern Cape : compte de nombreuses euphorbes et aloès de cette région au climat imprévisible.
  • Alpines : Dans cette partie spécialement climatisée pour atteindre des températures comprises entre 10 et 18°C, on rencontre toutes sortes de plantes venant de différentes zones de haute altitude comme le Drakensberg ou le Lesotho. Elle comprend notamment pelargonium, gasteria, crassula et autres plantes alpines résistant à la rigueur du climat.
  • Bulbes : La région floristique du Cap est la plus riche au monde en plantes à bulbe. On y retrouve des plantes étranges comme l’eucomis ou rarissimes comme les orchidées du genre Disa. D’autres sont beaucoup plus communes comme les glaïeuls, amaryllis ou freesias, qui ornent nos jardins.
  • Fougères : Bien que l’Afrique australe possède peu de forêts, elle est riche en fougères poussant dans les zones les plus humides de cette zone et principalement dans les forêts tempérées de l’Afrique du Sud. On y trouve également quelques autres plantes des régions humides comme des fuchsias.
  • Le Gondwana garden : Cette partie très particulière est réservée aux plantes qualifiées de fossiles vivants. En effet la plupart de ces plantes sont apparues il y a près de 200 millions d’années. C’est le cas des cycas, fougères arborescentes, des ginkgo ou encore des prêles. On trouve également les fossiles de ces plantes exposés dans cette partie.
  • Le Peninsula Garden (Le Jardin de la péninsule) : Cette partie présente la majorité des 2500 plantes de la Péninsule du Cap.
  • Le Water-wise Garden (littéralement le jardin judicieux en eau) montre que l’on peut créer un jardin en utilisant beaucoup moins d’eau que dans un jardin conventionnel avec un sol plus approprié ou une utilisation de l’ombre pour limiter l’évaporation.
  • Le Fragrance Garden (Jardin des senteurs) : Cette partie est destinée aux plantes ayant des senteurs et des textures particulières. On trouve toutes sortes de plantes depuis les pelargonium aux feuilles parfumées jusqu’au gardénia au parfum capiteux.
  • Le Medicinal Garden : Ce jardin médicinal compte nombreuses plantes dont les vertus curatives sont utilisées depuis toujours par les nombreux groupes culturels de l’Afrique australe.
  • The Dell : C’est la partie la plus ancienne du jardin, avec pour épicentre le Bain du Colonel Bird (Colonel Bird's Bath), construit en 1811, pour le Colonel Christopher Bird. Pavée et entourée de fougères arborescentes, c’est l’une des zones les plus visitées de Kirstenbosch. L’amphithéâtre de cycas est une impressionnante collection de ces plantes menacées.
  • Le Fynbos Walk (la promenade du fynbos) : Une des parties les plus appréciées du jardin, principalement pour sa situation (elle se situe dans la partie la plus haute de la zone cultivée du parc et offre ainsi une vue magnifique sur la ville du Cap). Cette végétation typique du sud-ouest de l’Afrique du Sud se caractérise par des plantes buissonnantes ressemblant beaucoup au maquis méditerranéen. Le Protea Garden compte une grande collection de protées, ces plantes typiques des fynbos qu’elles embellissent par leur floraison spectaculaire. Le Restio Garden expose ces joncs très courants et élégants présents en abondance dans les fynbos. Cette zone toute proche de la partie non-cultivée du jardin attire par l’abondance de nombreux animaux et notamment des souimangas qui viennent butiner les fleurs de protées.
  • La Camphor Avenue : La célèbre avenue des camphriers est l’un des passages obligés du parc. Ces arbres aujourd’hui monumentaux furent plantés par Cecil Rhodes en 1898, en l’honneur de l’Impératrice Victoria. Non loin de là se trouve le Bushveld Garden qui reproduit les paysages typiques de savane avec acacias et hautes herbes. La Mathew's Rockery (Rocaille de Mathew) construite en l’honneur du premier conservateur de Kirstenbosch présente une somptueuse collection de succulentes pouvant pousser à l’extérieur parmi lesquelles aloès, euphorbes et autres crassulas. Une grande étendue de gazon est destinée aux concerts.

 

L’entrée du jardin est très intéressante : on y trouve notamment le Vygie Beds qui est en fait un immense parterre de ficoïdes fleurissant en octobre offrant une incroyable palette de couleurs vives. L’étang principal présente une belle végétation des zones marécageuses : papyrus, nénuphars bleus et autres plantes palustres. Le Annual garden présente de nombreuses plantes du Namaqualand comme les dimorphotheca ou les gazania, très communes dans nos jardins.

Mais outre le jardin botanique lui-même, la partie non cultivée offre un grand intérêt. De nombreux sentiers très bien aménagés permettent de s’enfoncer dans cette forêt primaire du Cap, avec ses cycas et ses yellowwoods, si typiques de cette végétation.

(Mes sources : wikipedia)