Cap Town - Peninsule du cap - 150 km

Dégustation de vins de grands crus dans le domaine de Vedrenheim

L'Afrique du sud, 8ème producteur mondial de vin. Avec une production se situant entre 7,5 et 9 millions d'hectolitres de vin par an, l'Afrique du Sud arrive en huitème position des pays vinicoles. A partir des cépages rouges classiques français (cabernet sauvignon, shiraz, pinot noir, cinsault, merlot...), le pays a su créer sa propore ligne, judicieux mélange de pinot et de cinsault, qui ne pousse qu'ici ! On le déguste jeune, après seulement deux à trois années passées en fût. Quant aux blancs, chardonnay, gewürztraminer et muscadet, ils s'épanouissent harmonieusement sur les coteaux des Winelands. A déguster frais, années 90, 91et 92 pour les meilleurs et les plus abordables.

 (Mes sources : Guides mondeos)

La recette du bobotie

1 kg de viande hachée (boeuf ou mouton),

une tranche de pain,

250 ml de lait,

2 oeufs,

15 ml de poudre de currry,

22,5 ml de sucre,

10 ml de poivre,

7,5 ml de curcuma,

30 ml de vinaigre ou de jus de citron,

6 amandes coupes en quatre,

125 g de raisins,

4 feuilles de laurier,

45 ml de chutney

 du riz.

Préchauffez votre four à 180°. Emincer les oignons et les faire légèrement dorer dans du beurre. Incorporer la viande hachée et cuire.Faire tremper le pain dans le lait et absorber l'excédent. Ecraser le pain. Mélanger tous les ingrédients sauf les 125 ml de lait, un oeuf et les feuilles de laurier. Mettre le mélange dans un plat préalablement beurré, et disposer les feuilles de laurier sur la préparation. Mettre au four pendant 45 minutes. Fouetter l'oeuf restant et les 125 ml de lait. Verser le tout sur le plat 30 minutes avant la fin de la cuisson. Servir avec du riz et du chutney.

(Variante : accompagner le riz de quelques morceaux de bananes légèrement dorés à la poêle ).

Bon appétit !

Visite de la cité historique de Stellenbosch

Stellenbosch est située dans la province du Cap-Occidental. Fondée en 1679 par le commandeur de la colonie du Cap, Simon Van der Stel dont elle tient le nom, elle est la deuxième plus ancienne ville d'Afrique du Sud.

A une cinquantaine de kilomètres de la ville du Cap, au bord de la Eerste Rivier, la cité des chênes (Eikestad en afrikaans et néerlandais) est réputée pour son université, son architecture hollandaise, son industrie viticole et pour les Springboks (depuis 1902, l'équipe nationale de rugby à XV a son quartier général à l'université de Stellenbosch où se situe son stade d'entraiement). Elle fut aussi un important foyer du nationalisme afrikaner durant le XXe siècle.

La ville de Stellenbosh compte plus de 77 476 habitants. Elle fait partie d'une municipalité d'environ 200 000 habitants dont 54,9 % sont des coloureds, 18,6 % des blancs et 26 % des noirs (2007). Le quartier de Cloetesville en bordure de Stellenbosh abrite la majorité de la population coloured tandis que le township de Kayamandi, concentrant la population noire, compte une trentaine de milliers d'habitants. La langue maternelle de 74 % des habitants de la municipalité est l'afrikaans.

Le climat de type méditerranéen a favorisé la viticulture dans la région. La ville est ainsi située au cœur de la région des vignobles sud-africains et présente un attrait touristique indéniable avec ses nombreux édifices du XVIIe-XVIIIe siècle de style Cape dutch (le style colonial des Hollandais).

Des traces de mobilier préhistorique ont été retrouvées par le naturaliste Sud-Africain d'origine française Louis Péringuery, les premiers peuplements remontent au paléolithique inférieur.. Il distribua des lots de terres aux nouveaux citoyens libres de la colonie et planta des chênes, anticipant les besoins en bois, indispensables au développement de la colonie. À partir de 1688, des huguenots viennent y développer la viticulture. ils en feront une industrie vitale de la région.

Stellenbosch est devenue rapidement une des villes les plus afrikaners de la colonie du Cap depuis l'établissement en 1863 d'un séminaire protestant. Le Stellenbosch college ouvert en 1886 devint par la suite un grand centre universitaire concrétisé en 1918 par la fondation de l'Université de Stellenbosch (15 000 étudiants annuels). Elle rivalise aussi avec la ville de Paarl comme centre culturel des peuples de langue afrikaans.

Au XXe siècle, elle fut un bastion du Parti national et l'Université de Stellenbosch, un foyer des théoriciens nationalistes comme Hendrik Verwoerd. De nombreux hommes politiques afrikaners y ont été formés. Aujourd'hui, Stellenbosch University est le seul établissement d’Afrique du Sud à conserver une part dominante de son enseignement en langue afrikaans, une particularité qui pour certains représente « l’ombre de l’apartheid qui plane encore sur l’Afrique du Sud ».

À partir de 1918, des camps de squatters s'établirent dans un quartier non construit de la municipalité. Surnommé d'abord "Kafferland", ce quartier devint en 1941 le township de Kayamandi, administré par la municipalité qui décida d'y regrouper toutes les populations de couleurs. Après 1950, le township fut géré selon les principes du Group Areas Act, une des lois piliers de l'apartheid, séparant les quartiers en fonction de la catégorie ethnique de ses habitants. Kayamandi devint le township des populations noires, principalement des xhosas alors que les métis du Cap étaient assignés à Cloetesville, un quartier situé en bordure de Stellenbosch.

Après 1994, la ville devint un bastion des partis d'opposition.

Le "Braak" est une esplanade verdoyante au centre de Stellenbosch, autrefois utilisé comme champ pour les parades militaires. Elle est bordée par l'église Moederkerk, d'architecture néo-gothique et emblème historique de la ville, par une grande maison bourgeoise de 1797 transformée en musée, par l’arsenal, par l’Église anglicane Ste Mary (1852), par l’église des missionnaires du Rhin (1823) et par la vieille maison du coche (1790).

Les vallées de Stellenbosch, Paarl, et Franschhoek constituent les Cape Winelands (pays viticoles du Cap). La route des vins de Stellenbosch complète depuis 1971 les atouts touristiques de la ville.

(Mes sources : Wikipédia)

 

Visite du village de Franschhoek

Franschhoek  (siginifie littéralement "le coin des français) village construit au coeur d'un cirque rocheux. C'est là que les premiers huguenots, fuyant la France en 1688 se réfugièrent, en apportant leurs compétences vinicoles. Franschhoek est un village d'Afrique du Sud, situé dans la province du Cap-Occidental à une cinquantaine de kilomètres de la ville du Cap.

Au XVIIe siècle, le gouverneur Simon van der Stel avait insisté auprès de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales pour que lui soient fournis des experts vignerons et des spécialistes de l'olivier afin de cultiver des terres riches en alluvions. La compagnie accepta sa requête et le 31 décembre 1687, un premier navire transportant des réfugiés huguenots d'origine française quitta la Hollande pour Le Cap. Ces Huguenots s'étaient retrouvés en Hollande suite à la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV en 1685. La compagnie leur offrait un pécule et une terre à cultiver en Afrique du Sud pour une durée de 5 ans minimum.

Au bout d'un voyage de 3 mois pendant lesquels périrent de nombreux passagers, quelque 176 Huguenots débarquèrent au Cap au cours du premier trimestre 1688. Le 20 mars 1688, le Berg China transportant encore de nombreux Huguenots quittait la Hollande pour Le Cap. En tout, près de 277 huguenots s'installèrent dans la colonie néerlandaise. Le gouverneur van der Stel leur avait réservé des terres dans la vallée d'Olifantshoek rapidement rebaptisé Franschhoek (littéralement « le coin des Français » en afrikaans) afin que ces derniers puissent y développer la culture de la vigne. Le pasteur de l'Église huguenote, Pierre Simond, essaya en vain de préserver l'usage de la langue française bravant la politique d'assimilation du gouverneur. Il demanda sans succès en 1689 que le culte puisse être exercé dans cette langue. Une génération plus tard, l'assimilation était réussie et plus aucun francophone ne subsistait dans la colonie. La culture de la vigne se développa à Franschhoek et dans toute la vallée du Drakenstein grâce à l'apport des Huguenots français.

Jusque dans les années 80, le village est entièrement afrikaner, communauté linguistique à laquelle appartiennent les descendants des Huguenots français, et plus exactement peuplé de peuple de langue afrikaans (comprenant les métis). Il ne compte que 3 familles anglophones et un noir.

En 1992, à la suite de l'amalgation entre la commune blanche de Franschhoek et des townships voisins pour former une nouvelle collectivité comprenant 3 000 coloureds, 500 noirs et 1 200 blancs, la ville devient la première de l'Afrique du Sud située en zone officiellement blanche à se doter d'un maire non blanc, en l'occurrence coloured, suite à la délibération des 12 membres du conseil municipal2. En même temps qu'il allait occuper cette fonction, Frank Arendse et son premier adjoint, Arthur McWilliam-Smith, ancien maire blanc de la ville, adhéraient au congrès national africain. Néanmoins, un an plus tard, suite à de nombreuses menaces de mort et insultes, Arendse décide de ne pas solliciter de nouveau mandat et est remplacé par Arthur McWilliam-Smith.

À partir des années 90, de nombreuses fermes sont rachetées par des fonds d'investissement et des personnes privées d'origine européenne, notamment anglaise et française. Près de 11 % de la population du village est dorénavant de langue anglaise.

De nombreux noms de famille français subsistent dans la région (Du Toit, Marais, Du Plessis, Malan, Malherbe, Joubert). C'est pourquoi la plupart des fermes et domaines viticoles de la vallée portent des noms à consonance française (« Chamonix », « l'Ormarins », « l'Abri », « La Bri »).

Depuis 2000, Franschhoek est une commune de la municipalité de Stellenbosch.

À une heure de voiture de la ville du Cap, Franschhoek est un village afrikaner calme et propret qui donne aux visiteurs la possibilité de goûter à une vaste gamme de vins pour accompagner la cuisine française raffinée et de visiter de superbes domaines vinicoles comme celui de Boschendal. Le bourg lui-même est composé d'une rue principale menant au mémorial et au musée consacré aux Huguenots (Hugenoot Museum) lequel reçoit quelque 60 000 visiteurs par an dont 40 % de Français. Le musée est aussi un centre de recherche généalogique. Tout près se situe le vieux cimetière abritant les sépultures des Huguenots et de leurs descendants. Bien que le français ne soit plus parlé, de nombreuses indications en français dans la ville rappellent l'influence des huguenots, notamment dans le domaine vinicole.

(Mes sources : Wikipédia)

 

 

Visite du musée des Huguenots

Ici on peut voir la Bible que Pierre Joubert aurait fait sortir de France dans une miche de pain. On y voit aussi une copie de l'Edit de Nantes et la liste des Hugunetos immigrants avec leur région française d'origine. (Pour qui s'intéresse à ma généalogie j'ai trouvé traçe des patronymes Leclerc et Roux).

En effet, ce musée retrace l'histoire des hugunenots d'Afrique du Sud et renferme la généalogie de leurs descendants. Certains colons ont fondé de grandes dynasties afrikaners, comme les malan, les de Villiers, les Malherbe et les Roux)

(Mes sources : Guide Lonely Planet)