Le Mexique

Carte d'identité du Mexique

Superficie : 1 967 180 Km² (environ 4 fois la France)

Population : 127,5 millions (en 2016)

Langue : Espagnol et à plus de 60 langues indigènes parlées par 7 % de la population

Religions : Les données du tableau suivant présentent l'évolution de la proportion de personnes se déclarant d'un groupe religieux. Religion, 1990, 2000, 2010. Catholicisme, 89,7 %, 88,0 %, 82,7 %. Protestantisme, 4,9 %, 5,2 %, 9,7 %. Sans religion, 3,2 %, 3,5 %, 4,6 %.

Capitale : Mexico

Monaie : Peso mexicain

Forme de l'état : République présidentielle fédérale

Président : Enriqué Pena Nieto

Mes sources : Wikipédia

Drapeau mexicain

En savoir plus sur le Mexique

HISTOIRE DU MEXIQUE

Isolé des autres, un continent entier développe une culture originale qui, sous bien des aspects, surprend tous les jours spécialistes et publics. Que sait-on au juste de ces lointaines civilisations ? L'archéologie commence à peine à arracher de l'oubli une histoire de plusieurs milliers d'années et nous présente les premiers résultats de cette passionnante recherche.

Les lointains chasseurs

Le territoire qui correspond à l’actuelle république du Mexique est constitué d’une vaste étendue en grande partie aride et couverte de montagnes. Dans les vallées humides et autour de nombreux lacs se sont concentrés les derniers grands animaux du Pleistocène et les premiers humains venus d’Asie par le détroit de Béring.

Le peuplement de l’Amérique, commencé il y a environ 50 000 ans, atteignit le territoire mexicain il y a 22 à 25 000 ans.

Les premiers agriculteurs

Aux produits de la chasse vinrent s’ajouter des plantes telles que l’avocat et le maïs sylvestre. 7 000 ans avant notre ère, la présence de pilons et de mortiers paraît indiquer que les grains prirent une certaine importance et que l’agriculture avait rapidement modifié les modes de vie. Les premières plantes cultivées furent peut-être les cactus (nopal) et les agaves (maguey) suivies postérieurement des calebasses, des piments (chile) et de l’amarante, entre autres. Puis vinrent s’ajouter les haricots, et finalement le maïs. La sédentarisation est confirmée par la présence des premières sépultures avec offrandes qui indiquent l’existence d’une pensée religieuse et des premiers cultes. Les premiers villages sédentaires ou semi-sédentaires apparurent durant le troisième millénaire avant notre ère. La céramique fait alors son apparition, démontrant l’existence d’une société déjà complexe.

Le Mexique précolombien comporte trois périodes :

Le pré-classique (de +/- 1500 av.J.-C. à 250 apr.J.-C.)

Le classique (de 250 à 900)

Le post-classique (de 900 au XVIe siècle)

Le Mexique précolombien

 

Le pré-classique

Les Olmèques

L’apparition des premières sociétés correspond à ce que les archéologues appellent le Pré-classique. Les témoignages de cette époque se retrouvent sur un territoire qui couvre l’occident du Mexique, le haut plateau central, la côte du Golfe, Oaxaca et le sud-est jusqu’à l’Amérique centrale, c’est-à-dire presque tout le territoire qui correspond à la Méso-Amérique. Entre ce substrat encore néolithique se distingue une forme particulière de culture connue sous le nom d’Olmèque qui se développe dans la région du Golfe, aux confluences des Etats actuels de Veracruz et de Tabasco.

Les centres les plus importants, comme San Lorenzo, La Venta et Tres Zapotes, se caractérisent par la présence de monticules, restes d’une architecture formée de plates-formes, de terrasses, de canaux de drainage et de constructions pyramidales. Cette architecture, cependant, contient tous les éléments et la disposition caractéristique des constructions et des ensembles urbains méso-américains. Ces ensembles édifiés par les Olmèques forment des groupes disposés autour de places centrales et suivant une orientation nord-sud, qui se retrouveront plus tard à Teotihuacán, par exemple.

La culture olmèque se distingue par des œuvres d'art délicates allant de minutieuses figurines en jade à des têtes en pierre sculptées pesant 20 tonnes. Rois et prêtres étaient souvent représentés sous les traits du jaguar, alors le plus puissant prédateur de la Méso-Amérique. Les Mayas adoptèrent plus tard des thèmes similaires, renforçant ainsi le lien entre l'élite et le jaguar.

Les inscriptions taillées sur les monuments indiquent l’existence d’un calendrier et d’une écriture primitive qui se développera plus tard dans les cultures des régions voisines. Le serpent, les oiseaux, les singes et les poissons ainsi que le jaguar sont les autres motifs animaliers fréquemment utilisés chez ce peuple chamaniste qui semble croire à l’au-delà. Apparue au milieu du deuxième millénaire avant notre ère, la civilisation olmèque, célèbre pour ses têtes monumentales en pierre, est perçue comme la civilisation mère de Mexico. On pense aujourd'hui que la civilisation olmèque s'est perpétuée jusqu'au Vème siècle avant notre ère. Mais les circonstances de sa fin, marquée par la destruction de La Venta, restent une énigme.

Le classique

Des guerriers et des marchands venant de Teotihuacán, le grand Etat du centre du Mexique, pénétrèrent dans la région maya au début de la période classique pour se procurer du jade, du cacao ainsi que des plumes de quetzal, autant de symboles du pouvoir très prisés. L'art et l'architecture militaristes de Teotihuacán ont essaimé dans toute la région maya. Mais la forte affluence de la cité décrut après son effondrement, au VIème siècle de notre ère.

Parallèlement aux Olmèques, d’autres formes culturelles s’étaient développées dans différentes régions du pays. Sur les hauts plateaux, près de la Vallée de Mexico, un groupe spécialisé dans le travail et le commerce de l’obsidienne s’était formé à Teotihuacán. Les premières constructions, datées des alentours du II ou le IIIème siècle avant notre ère, révèlent une société complexe et puissante. Peu après commence la construction de l’ensemble urbain qui a survécu jusqu’à nos jours, orienté nord-sud et flanqué des deux grandes pyramides appelées pyramides du Soleil et de la Lune.

L’expansion rapide de la ville à partir de l’époque du Christ, due à la croissance de la population, obligea au développement des activités agricoles. Les travaux d’irrigation couvrirent bientôt toute la vallée. La construction de nombreux temples peut s’expliquer par la présence d’un flot continu de commerçants-pèlerins qui visitaient régulièrement la ville.

 

Le premier impérialisme

A partir du second siècle de notre ère, l’expansion des activités économiques adopte un modèle impérialiste. D’une part, la région métropolitaine déborde la vallée de Teotihuacán et couvre la vallée de Mexico, puis celle de Puebla. Son influence couvre aussi une grande partie de l’actuel Etat d’Hidalgo où se trouvaient d’importants gisements d’obsidienne. D’autre part, l’influence de Teotihuacán se retrouve dans des régions très éloignées, dans la vallée de Oaxaca, dans le Veracruz et jusque sur les hauts plateaux du Guatemala, à Kaminaljuyu, dans le Belize et peut-être plus au sud encore.

La ville s’étale

La ville continue à se développer selon le plan conçu durant l’époque précédente. Les trois éléments, temple, palais et marché, définissent le caractère du pouvoir de Teotihuacán. Le principe de la construction, basé sur le “talud” et le “tablero”, le “plan incliné et le plan vertical”, est défini et sera conservé désormais. C’est la principale innovation architecturale à Teotihuacán.

Autour du grand ensemble de l’avenue des Morts, on a retrouvé les restes des quartiers où travaillaient les artisans spécialisés en céramique, obsidienne, silex, etc. D’autres ensembles d’ateliers ont disparu sans laisser de traces, tels ceux des ébénistes, des tisseurs, des fabricants de paniers et autres. On a retrouvé aussi les quartiers où vivaient les étrangers dont les coutumes funéraires et religieuses étaient différentes, ainsi que les entrepôts où étaient conservés les objets ramenés des lointaines contrées. La ville devient une véritable métropole et couvre une surface d’environ 20 km2 où habitent quelques 100 000 personnes.

L’apogée

La période suivante, qui couvre trois siècles jusque vers l’an 650, consolide la situation. La ville n’augmente pas en surface mais devient plus dense, atteignant 200 000 habitants. Comparée à Rome où il n’y avait que 10 000 habitants, Teotihuacán était une ville immense. La plupart des constructions visibles actuellement correspondent à cette période, car elles n’ont pas été recouvertes. L’extraordinaire vitalité de cette période a laissé des traces jusqu’au Guatemala, à Kaminaljuyu et à Tikal et au Salvador. Il ne s’agissait pas d’une colonisation dans le style romain, mais d’enclaves commerciales peut être appuyées par des troupes et d’où irradiaient les influences techniques et religieuses.

La chute

La chute de Teotihuacán fut lente, ou plus exactement dut s’effectuer par une série de revers tant internes qu’externes. La région de Puebla semble s’être émancipée, coupant ainsi la communication avec Oaxaca et le Sud. Le déboisement de la vallée paraît avoir provoqué de longues périodes de sécheresse qui minèrent la production agricole, créant le mécontentement des populations envers la classe gouvernante, et finalement la pression des peuplades moins civilisées des régions septentrionales que certains croient être les Otomís, dut porter le coup de grâce. Teotihuacán fut incendiée et pillée. Le déséquilibre économique et politique dû à cet effondrement eut des conséquences désastreuses, non seulement sur les hauts plateaux mexicains, mais aussi à Oaxaca où Monte Albán est abandonnée à la fin du VIIIème siècle et sur les cités mayas dont la destruction et l’abandon se situent au XVl ème siècle à l'arrivée des Espagnols.

Le post-classique

La destruction des grands centres urbains par des peuplades moins civilisées ne conduisit pas à la disparition totale des cultures, mais, comme dans le cas de la conquête romaine de la Grèce, à une acculturation des nouveaux venus. Beaucoup de centres secondaires survécurent à la destruction et les groupes “barbares” finirent par se mélanger aux populations locales pour donner naissance à de nouvelles formes culturelles qui dureront jusqu’à la conquête espagnole. Cette nouvelle période, appelée Post-classique, se caractérise, entre autres, par la survivance de nombreux témoignages oraux qui, recueillis par les Espagnols, sont parvenus jusqu’à nous, mais aussi par la production d’un certain nombre de documents manuscrits, appelés Codex, qui contiennent une grande quantité de renseignements historiques.

A mesure que les villes du centre des terres mayas s'effondraient, les villages se rapprochaient de la côte. Les Mayas se mêlèrent aux Toltèques et à d'autres peuples du centre du Mexique qui migraient vers des cités telles que Chichén Itzá. Les marchands mayas atteignirent les colonies aztèques des côtes du Golfe et du Pacifique à bord de leurs pirogues chargées de peaux de jaguar, de plumes de quetzal, de cacao et d'or.

Les Toltèques

Conduits par leur chef Mixcoatl, les Chichimèques firent leur apparition sur les hauts plateaux. Ces groupes náhuatl occupèrent la vallée de Tula et se mélangèrent aux populations locales otomís. Quetzalcóatl, dont le nom véritable était Topiltzin ce-acatl, fut le fondateur de Tula, la capitale des Toltèques. Cette ville, encore mal explorée, dominait légèrement la vallée. Au centre, une grande place entourée de constructions formait l’ensemble administratif et religieux.

 

 

 

Géographie du Mexique

Nom officiel : Etats Unis Mexicains

C'est une fédération de 32 ETATS dont un District Fédéral : la capitale Mexico

C’est un immense pays entre deux océans : Océan Pacifique à l’ouest, Océan Atlantique à l’est d’une superficie de 1 967 180 km2. Il se situe entre le 14ème et le 32ème parallèle de latitude Nord ce qui le soumet aux influences climatiques des deux grandes ceintures de l’hémisphère boréal : celle, désertique, du Nord et de l’autre, tropicale du Sud. Il est traversé en son milieu par le Tropique du cancer. Il fait partie du continent Nord-Américain.

C’est le cinquième pays du continent américain par sa superficie et le second en kilomètres de côtes (9300 km).

Le Mexique a des frontières avec les U.S.A, le Guatemala et le Belize sur un total de 4 301 km répartis comme suit : Avec les U.S.A, la frontière s’étend sur 3152 km depuis le Monumento 258 au nord-est de Tijuana jusqu’à l’embouchure du Rio Bravo dans le Golfe du Mexique.

Les Etats limitrophes au Nord du pays sont : Basse Californie, Sonora, Chihuahua, Coahuila, Nuevo León et Tamaulipas. La ligne frontière avec le Guatemala s’étend sur 956 km et avec le Belize sur 193 km, exclus les 85 266 km de limite maritime dans la baie de Chetumal.

Les Etats frontaliers du sud et sud-est du pays sont : Chiapas, Tabasco, Campeche et Quintana Roo. La distance entre la ville du Nord-est, Tijuana et Cancun (Quintana Roo) est de 3500 km.

Sa superficie est équivalente à 4 fois celle de la France et près d’un quart de la surface des Etats-Unis.

Ce n’est pas seulement une frontière entre deux pays, c’est aussi un trait d’union entre l'Amérique du Sud en développement et l'Amérique du Nord vivant dans l'opulence.

C’est un pays de hautes terres à relief irrégulier dont la moitié se situe à plus de 1 500 mètres d’altitude.

C’est le pays le plus diversifié d’Amérique du Nord, riche de transitions et de contrastes. C’est au Mexique que se trouve la région la plus aride du continent : le désert de Altar, dans le Sonora, qui reçoit moins de 100 mm de précipitations annuellement, et la région la plus pluvieuse : au nord de la ligne équatoriale dans le bassin de Grijalva à Usumacinte qui reçoit, elle, plus de 5 m de précipitations par an.

C’est un pays au cœur d’une sorte de puzzle complexe engendré par l’affrontement entre la plaque nord-américaine et la plaque des Cocos, qui rend le pays sujet aux mouvements sismiques, celui de septembre 1985 à Mexico est un bel exemple tragique par le nombre de décès et de destructions d’habitations.

Physionomie du pays

Le Mexique est souvent comparé à une corne d’abondance tournée vers les USA. Il se divise en 6 régions :

La Basse-Californie, sierras et déserts : longue langue de terre sur l’océan Pacifique

Paysages de montagnes, déserts de pierres, végétation saharienne, et au hasard d’un recoin plusieurs forêts de pins.

Le peuplement est assez rare : les tribus indiennes se localisent principalement dans le Sud de cette région (Yaquis, Mayos, Séris, Tarahumaras). Le climat change, passant du semi-désertique en altitude, au subtropical au bord de mer. Beaucoup de criques sauvages. Peuplement : Indiens Huichols et Coras. Trois grandes villes : Mexicali, Hermosillo, Culiacán.

 L’Altiplano : semi désertique et savanes arides

La région du Nord, située au-dessus de 1800 m est un plateau partagé entre espaces de pâturages et zones désertiques et arides. Il s’étend entre les villes de Chihuahua, Durango et Zacatecas. Il n’est que peu peuplé. Il est riche en minerais.

Versant oriental et plaines côtières du Golfe du Mexique

C’est une région à grand contraste due à la proximité de la Sierra Madre orientale qui culmine entre 3000 et 3500 m et qui alimente en eaux les terres fertiles qui s’étendent jusqu’au bord de l’Océan Atlantique. C’est la côte du Golfe du Mexique qui reçoit le plus de précipitations où l’agriculture et l’élevage sont très florissants et le peuplement, le plus dense. Espagnols et Indigènes s’y mêlèrent durant les siècles de conquêtes et de colonisation. De la région de Huasteca au Tabasco, les plaines tropicales ravitaillent les villes en bananes, oranges, guanabana, ananas, café, cacao, vanille ou cannelle et bien d’autres produits tropicaux ; l’élevage est intensif : vaches, zébus, porcs, chevaux, volailles.

 Le plateau de l’Anahuac et la sierra volcanique

C'est une frontière géographique entre l’Amérique du nord et l’Amérique centrale née d’un phénomène géologique.

Il commence juste au-dessus de la ville de Guadalajara pour s’arrêter sur les contreforts de la Sierra d'Oaxaca. C’est un plateau peuplé qui présente de nombreux lacs et ressources aquifères. De nombreuses rivières ou fleuves le traversent dans sa largeur (Balsas, Lerma, Tula). Sur ce plateau d’une altitude moyenne de 2000 m se situent les principaux centres urbains et industriels du Mexique : Guadalajara, Mexico, Morelia, León, Toluca, Puebla.

Au Sud, une importante barrière de volcans ferme le plateau (Popocatépetl « montagne qui fume » 5452 m, Iztaccihuatl « la femme endormie » 5286 m, Malinche 4460 m, Pico de Orizaba « montagne- étoile » en náhuatl 5611 m, Nevado de Toluca « chauve-souris sacrée », 4680 m). Le Pico de Orizaba est le troisième plus haut sommet d'Amérique du Nord.

Focus sur la capitale Mexico

Mexico, officiellement Ciudad de México est une entité fédérative, et la capitale du Mexique.

Cette entité fédérative n'est ni une ville ni un État au sens des articles 43, 44 et 122 de la Constitution mexicaine.

Ciudad de México est un centre financier et culturel important, l'agriculture occupe aussi une place non négligeable dans son économie.

Fondée au début du XIVe siècle par les Mexicas (Aztèques) sur une île du lac Texcoco, la ville précolombienne de Tenochtitlan a été remplacée par les conquérants espagnols lors de la chute de l'Empire aztèque en 1521 par la première grande ville de tracé européen du continent. Dès 1522, Hernán Cortés prend la décision de construire au même endroit la capitale de la Nouvelle-Espagne, qu'il nomme « Mexico ».

Appelée « District fédéral » (Distrito federal) avant la réforme de janvier 2016  Ciudad de México possède un statut constitutionnel particulier car elle est le siège des pouvoirs de la Nation, et constitue, sans avoir le statut d'État, la 32 ème  entité fédérative du Mexique.

Ciudad de México est divisé en seize délégations ou démarcations territoriales qui seront dès fin 2017 dirigées par un maire élu au suffrage universel et auront un statut comparable à celui d'une municipalité.

Cette entité fédérative, qui couvre 0,08 % du territoire national  se trouve au centre du pays, sur un plateau situé à une altitude de 2 400 mètres, entouré de sommets volcaniques culminant à plus de 5 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, 307 km2 de son territoire se situent en zone agricole.

La zone métropolitaine de la vallée de Mexico  est une aire urbaine peuplée de près de 22 millions d'habitants, ce qui en fait la deuxième plus grande région métropolitaine de l'hémisphère occidental, derrière New York, la dixième plus grande agglomération, et la plus grande agglomération de langue espagnole dans le monde. Elle comprend 76 entités administratives distinctes dont les 16 délégations, 59 municipalités de l'État de Mexico et une de l'État d'Hidalgo.

L'habitant de Ciudad de Mexico est parfois désigné par « capitalino » (« de la capitale »), ou jusqu'en 2016 « defeño » (District fédéral), alors que le gentilé « mexicano » (« mexicain ») est réservé au pays et « mexiquense » à l'État de Mexico, qu'il ne faut pas confondre avec la Ville de Mexico. Il n'existe pas encore d'usage bien établi pour le nom des habitants de la nouvelle entité de CDMX, mais mexiqueño est l'une des options envisagées.

Le langage populaire use aussi du terme « Chilango.

L'entité fédérative de Ciudad de Mexico se trouve au centre du Mexique. Elle est entourée par l'État de Mexico au nord, à l'est et à l'ouest et par celui de Morelos au sud.

Mexico se trouve dans un bassin endoréique de 9 500 km2, plat sur près de 1 000 km2, à 2 240 mètres d’altitude. La Vallée de Mexico (Valle de México) est entourée par plusieurs chaînes de montagnes : la Sierra de las Cruces (sud-ouest), la Sierra de Ajusco-Chichinauhtzin (es) (au sud, 3 937 mètres, le point le plus haut de Mexico), la Sierra de Guadalupe (au nord).

Mexico s'étendait il y a 500 ans autour du lac Texcoco, et c'est sur une de ses îles que fut construite en 1325, Mexico-Tenochtitlan, capitale de l'empire aztèque et plus grande ville du continent américain, détruite et reconstruite par les Espagnols après la conquête de 1519-1521. De ce lac progressivement asséché il ne reste pratiquement que les canaux de Xochimilco.

Le sous-sol de la Vallée de Mexico présente des variations naturelles de perméabilité et de résistance en raison de la présence d'argile, de sédiments de l'ancien lac, de lave et de cendres déposés au quaternaire. Les fortes pentes et l’accélération de l’érosion favorisent les mouvements de masse et les glissements de terrain. Les tensions continuent de s’exercer et les chaînes volcaniques s’élèvent de 4,5 à 6 cm par an. Du fait de l’ajustement dynamique aux tensions, la cuvette est une zone de subsidence qui s’enfonce de plusieurs centimètres par an. Tous les écoulements se déversent vers la lagune de Texcoco, dont le niveau monte lors des précipitations concentrées en été. L’endoréisme favorise les inondations chroniques.

Une partie de la ville s'enfonce actuellement (2017) de 30 centimètres par an en raison du pompage de la nappe phréatique consommée par environ 20 million d'habitants et de nombreuses entreprises. Cet enfoncement a endommagé ou détruit plus de 90 km de voies du réseau de métro en tordant les rails et causant des ralentissements et des accidents. Des images satellitales ont mis en évidence les déformations de surface, plus forte dans la partie Est de la ville (cartographie produite fin 2017). La ligne A sud-est (que le gouvernement envisageai de prolonger de 13 km) est celle qui a déclaré le plus de problèmes techniques et qui s'est récemment révélée être la plus touchée par des affaissements différentiels. Les abords de la station Oceania (site de l'accident de 2015) sont également concernés.

Climat

Mexico a un climat tempéré d'altitude (Cwb selon la classification de Köppen). Bien qu'elle soit située dans la zone intertropicale, la température moyenne sur l'année est modérée par les effets de l'altitude. L'hiver est plutôt sec, le printemps est la saison la plus chaude et l'été correspond à la saison des pluies (de juin à septembre). Les vents dominants soufflent du nord-nord-est. Les secteurs les plus bas reçoivent moins de précipitations que la partie méridionale. Les régions sud de Tlalpán et de Milpa Alta, situées dans la chaîne de montagnes Ajusco  possèdent une végétation de conifères et de chênes.